Avant/Après : un deux-pièces de 50 m² inspiration Pedro Almodovar
Depuis 2002, Charles Coutris voyage souvent entre le Vietnam et la France pour superviser sa société, L’Indochineur, qui fait réaliser des objets de décoration, des bijoux et de la vaisselle par des artisans locaux. Cherchant un nouveau port d’attache, il s’est décidé pour un grand deux-pièces dont la vue embrasse tout Paris.
L’univers d’un film pour seule référence
Pour rénover cet intérieur encore tout imprégné des années 70, fait appel au duo d’architectes Déborah et Avinoam Bettan de l’agence Lagom, trouvé sur Houzz.fr, la plateforme de référence qui met en relation les particuliers avec les professionnels de la maison. Mis en confiance par les précédents projets des architectes, Charles Coutris leur confie un unique indice pour donner le ton de cette rénovation : « Fan de l’univers du réalisateur espagnol Almodovar, il avait flashé sur l’intérieur du héros du film Dolor y Gloria qui venait de sortir, en particulier sur sa cuisine graphique », explique l’architecte Déborah Bettan.
Une rénovation qui coche toutes les cases
Décloisonner, moderniser et illuminer, telles ont été les missions des deux architectes qui ont transformé cet appartement vieillissant. La cuisine est devenue graphique comme le souhaitait le propriétaire et s’est ouverte sur le salon pour plus de convivialité. Mélomane et cinéphile, Charles Courtis avait à cœur de profiter de bons films et d’écouter de la musique partout dans son appartement, les architectes ont su faire preuve d’ingéniosité pour installer et dissimuler un système 5.1 dans le salon et dans la chambre. La chambre a quant à elle été complètement métamorphosée pour devenir un petit havre de douceur où il fait bon se détendre.
Visite d’un appartement cosy et pile dans l’air du temps !
Avant : une entrée surannée
Après : une nouvelle entrée avec vue
Avant : un salon daté et cloisonné
Depuis le couloir d’entrée, on accédait par une double porte vitrée dans le séjour rose saumon sur plancher en damier qui trahissait les années 70. Sur la gauche, un passage de porte annonçait la cuisine